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23- Les conséquences du réchauffement chromatique

Il y a sur mon bureau un foutoir indescriptible.

Des notes ( pas des notes de musique....ou plutôt si.....enfin, pas des notes sur une portée, je ne suis pas devenu compositeur, non des notes dans le sens de "prendre des notes"....bref! je me comprend)

partout, mélangées, sans dates, sans repaires, des idées jetées sur des bouts de papier, des pages entières manuscrites écrites dans l'instant pour ne pas oublier, des élucubrations plus ou moins philosophiques, tout un fatras de réflexions notées au gré du moment, tout ça pour un hypothétique réemploi dans des articles a venir.

Car, je dois le reconnaître, cet apprentissage de l'accordéon m'inspire tous azimuths et mon envie d'en parler sur ce blog est d'autant plus forte que je n'ai dans mon entourage aucun musicien.

 

Travailler seul avec pour uniques repaires la Méthode et les petites vidéos de Florence ne me dérange d'ailleurs nullement et cette croisière en solitaire sans assistance me convient parfaitement dans la mesure où elle me pousse à chaque instant à être imaginatif, pragmatique, vigilant et me procure une formidable liberté dont un professeur si bon soit il ne pourrait que me priver. La clarté et la progressivité de la Méthode Diou Flo permet cette autonomie et je me félicite tous les jours de l'avoir dénichée sur Internet.

Ce qui suit en est un excellent contre exemple.

 

Bon, sous peine de l'oublier avant même d'en avoir parlé, je vais quand même dire quelques mots de ma relation difficile avec Elodie et sa Gavotte.

La réalité, c'est que ce morceau me gonfle, que je ne l'aime pas et que je ne prend aucun plaisir à le jouer. Dès le début je n'ai pas accroché avec la mélodie et encore moins avec ce rythme de gavotte. Toutefois, comme il s'agit d'une des étapes de la méthode, il a bien fallu que je m'y colle. Mais,contrairement aux autres morceaux que j'ai abordés avec ferveur jusqu'à obtenir un résultat acceptable, la Gavotte, je l'ai travaillée a reculons, en pointillés, par obligation en la coinçant entre deux autres morceaux pour pouvoir l'avaler sans avoir à la mâcher.

 

Aujourd'hui, après 30 jours d'intense désintérêt je la joue très passablement sans avoir réellement compris ce que je dois faire de ma main gauche. Seul point positif, D fait sa séance de Gym Tonic.

 

Les charmes d'Elodie me laissant de glace, conséquence directe du réchauffement chromatique, j'ai littéralement fondu pour Glao Nevez.

J'ignore ce qui se cache derrière ce titre aux consonnances exotiques, mais, dès la première écoute, ça m'a vraiment plu et j'ai eu une telle envie de m'approprier ce morceau que, si je ne relis pas mes notes, je suis tenté de dire que je n'ai pas rencontré de difficulté pour l'apprendre.

La vérité c'est que j'avais dès le départ décidé inconsciement que je ne pouvais pas ne pas y arriver. Ma motivation était donc totale et ma patience infinie pour conquérir en douceur cette valse dont les résistances effarouchées ne faisaient qu'accroitre mon désir.........................!

 

 

Pour la suite il va falloir attendre, car l'orage gronde, et avant que ça disjoncte j'éteins tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



26/10/2012
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