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36- il faut savoir ce qu'on veut !

Ca n'est décidément pas naturel........!!!

Depuis quelque temps, à chaque fois que je décide de bosser avec Soprani, j'ai un petit pincement au coeur.

Pourquoi? Parce qu'il y a dans cette méthode des trucs pas fastoches qui m'attendent, que je n'ai jamais faits et que je vais devoir comprendre, apprendre et puis éxécuter avec mes doigts qui n'en sont, je le sais, pour l'instant pas capables.

Car il ne faut pas se leurrer, les difficultés vont grandissant à mesure que l'on pénètre plus avant dans la méthode et il faut une curiosité tenace pour se les coltiner.

 

Peut être aussi suis je trop gourmand, car travaillant seul sans repaires ni conseils extérieurs j'ai adopté un rythme de progression qui au début convenait à mes capacités mais que je dois revoir à la baisse maintenant que le pourcentage de la pente s'accentue. Si je veux continuer à avancer, je vais de toute évidence devoir tempérer mes ardeurs, prendre plus de temps pour apprendre les exercices et surtout laisser à mes doigts le temps et la liberté d'assimiler à leur rythme cette gymnastique sans cesse nouvelle que je leur impose. Car, sans des doigts dociles et compétents il n'y a pas de progrès possible. 

Plus facile à écrire qu'à faire, quand on sais que le jour de la constitution de mon code génétique, au rayon chromosomes celui de la patience était en rupture.

 

Vous me direz (quoique personne ne puisse vous y obliger), que je n'ai pas à me mettre pareille pression pour ce qui n'est après tout qu'un divertissement, un passe temps pour lequel il n'y a aucune obligation de résultat ni compétition en jeu.

C'est exact,  mais si je me suis lancé dans cette aventure solitaire c'est quand même pour atteindre un certain niveau sinon à quoi bon? Les difficultés je ne les ai pas sous estimées quand à mes aptitudes et possibilités, je les découvre au jour le jour. Cependant, je ne suis pas superman et il y aura bien un moment ou j'atteindrai mes limites. Ce jour là, je le souhaite le plus éloigné possible pour ne pas avoir à me dire, " Tous ces efforts pour un si piètre résultat!". 

 

Pour le moment, après cinq mois de pratique mon envie est intacte, pas une seule seconde je n'ai songé à abandonner et je peux même affirmer que, doutes et petite angoisses mis à part, dopé par des résultats encourageants, mon plaisir d'apprendre serait plutôt à la hausse. 

Alors, où en serais je dans un, deux, trois ans ou plus? à coup sur meilleur qu'aujourd'hui si je n'abandonne pas en route.

 

 

 



02/02/2013
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