presse-bouton

presse-bouton

9- Sur les origines d'une rivière bien connue

Le crabe n'a qu' à bien se tenir, il n'ira pas loin dans son désert.

 

Avant d'attaquer résumons la situation:

- A droite avec 4  doigts seulement je fais la mélodie: 90 % du boulot,

- A gauche, 1 doigt pour la basse de Mi  et les  10%  manquant.

Je mélange le tout et bingo! 90+10=100% de réussite.

 

J'ai bien écouté l'enregistrement, bien regardé la petite vidéo. Je me lance: c'est parti pour la méharée :.....................................................................................................................................

................................................!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!.....................................................................
..................................................................................................................................................
..............!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vous le saviez Vous? Je viens de le découvrir: La Bérézina prend naissance dans un désert.

 

10 fois, 15 fois j'ai tenté de jouer cette foutue Basse de Mi, 15 fois elle m'a échappée: pas en place, trop longue, inaudible, inexistante. Mon annulaire gauche est tétanisé à force de crispation. Il m'a tout fait sauf ce que j'attendais de lui: changement de rangée, changement de bouton, il en a écrabouillé par lots de 2 ou trois, un carnage.

Coté main droite, ç'a n'est guère mieux, tout à l'heure, seule, elle fanfaronnait en éxécutant pas trop mal son petit air à elle. Mais là, avec l'autre qui déconnait dans son coin, elle a perdu tout ses moyens, s'emmêlant lamentablement les pinceaux.

Quand au soufflet c'est le pompon: il s'arrête, il repart, s'étire, se contorsionne, hoquète au rythme des doigts ou des mains, se comprime jusqu'à l'asphixie comme une chenille à l'agonie.

Bref, un pur désastre.

 

T'énerve pas P.B.!  tu vas poser ton machin a bouton sur la table et essayer de comprendre ce qui se passe et pourquoi  rien ne va comme tu l'espérais.

 

Reprenons au début:

La main droite sait à peu près ce qu'elle a à faire. La gauche, pareil, quand au soufflet, le bras gauche a encore à apprendre mais c'est peut être le plus simple a faire.

C'est quand il faut mélanger les trois que contre toute attente, ça se complique au delà du raisonnable.

C'est patent, Je suis incapable de gérer individuellement et simultanément les trois.

Le problème c'est que toute le pratique de l'instrument repose là dessus et que sans indépendance des deux mains il n'y a aucun progrès possible. Autrement dit je n'ai pas le choix.

 

Jusqu'à aujourd'hui, je pensais comme tout un chacun que mes mains et mes doigts obéissaient fidèlement à ma volonté et ça me suffisait. Mais ce premier exercice pourtant basique vient de me convaincre de mon erreur et me faire découvrir qu'il me faudra être beaucoup plus exigeant avec mes extrémités supérieures si je souhaite réaliser mon rêve d'accordéon. En particulier mettre en pratique ce qu'on appelle communément la "Dissociation". C.a.d selon Larousse, l'action de séparer ce qui était uni.

 

Assurément assez balaise mais pas impossible, puisque des milliers de débutants y sont arrivés avant moi. En tout cas un défi à relever et une volonté sans faille à mobiliser pour les mois et les années à venir.

 

Sybilline, la méthode suggérait en page 4:

 "A vous de jouer maintenant avec les deux mains, c'est essentiel"

Je m'en gaussais mais, il n'y a effectivement rien à ajouter ni à retrancher, juste à s'y mettre modestement en commençant par le début.

La consigne est simple et claire: m'accrocher à la méthode, respecter les consignes, répèter, répèter et répèter encore, ne rien lâcher jusqu'à ce que ce soit acquis, ingéré et au final digéré et assimilé.

 

Ben ya pu Ka mon gars!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



13/09/2012
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres